vendredi 16 septembre 2016

C'est la fin des vacances du blog

Bon bon bon.

Alors oui, ça fait genre un million d'années que j'ai rien écrit sur ce blog.

En vrai ça fait 2 mois, mais on dirait que ça fait un million d'années, si j'en crois les messages incessants de ma BFF:





(VOILA CA Y EST T'ES CONTENTE SARAH???!)

Bref, ça fait un moment que j'ai pas fait d'articles, et c'est pas faute d'inspiration ni faute de volonté (enfin si un peu mais bon voilà), c'est surtout parce qu'il m'est arrivé plein de trucs sur la tronche en même temps:

D'abord, au boulot, on a eu un gros événement de ouf, et apparemment comme dans mon contrat c'est écrit que mon titre c'est "chargée de communication ET d'événementiel" ça voulait dire que je devais lever mon cul de ma chaise et aller me geler les miches dans des salons de l'habitat, au lieu de rester pépère au bureau à liker des photos de cuisinières sur Instagram.

(Ça s'appelle du community management, monsieur.)

Et je pensais qu'on m'avait demandé d'aller sur le salon tous les jours juste pour prendre des photos du stand et les foutre sur Facebook, mais en fait comme tous les gens malins ont trouvé une bonne excuse pour pas se pointer y'avait pénurie de personnel pour une raison mystérieuse, j'ai dû faire la quiche de l'accueil qui reste debout toute la journée à l'entrée et fait "Bonjouuuur, bienvenue sur notre staaaand!"

D'autant que le premier jour c'était pas prévu que je vienne et qu'on m'a appelé en urgence du bureau, je me suis pointée en TALONS et j'ai dû rester debout HUIT HEURES comme ça.

Ajoute à ça que j'ai pas trop l'habitude des boulots physiques (disons que je suis plus habituée à user mes fonds de pantalon que mes chaussures) et à la fin de la journée, j'étais genre:


Mais en fait, à part la corne dans les pieds, c'était pas si mal.

Je m'attendais à un accueil horrible dans un salon plein de gens bougons, mais en fait je pense que c'est juste parce que j'ai encore trop l'habitude de la France.

Parce que ça fait presque quatre ans, mais je suis toujours surprise par la Bisounours attitude de ce pays:

- Bonjour mademoiselle, c'est chez vous qu'on vend des micro-ondes?
- Oui monsieur, vous cherchez un modèle en particulier?
- Ah non, en fait j'en ai déjà un de votre marque, depuis 5 ans.
- Ah, et vous voulez le remplacer?
- Non non.

(Mais alors POURQUOI TU ME PARLES JEAN-JACQUES?)

- En fait je voulais juste venir vous voir deux minutes pour vous dire que mon micro-ondes, il est SUPER!



- Vraiment, je suis très satisfait. Une machine formidable, je l'utilise tous les jours, et j'en suis très très content.



- Allez je vous retiens pas trop longtemps, je me doute que vous êtes très occupée. Excellente journée à vous!


Et c'est pas genre un incident isolé, hein!

J'étais sur ce salon une semaine, et j'ai eu pas moins de SIX personnes différentes qui sont EXPRÈS venues me parler juste pour me dire à quel point elles étaient contentes de leurs appareils!

Plus une meuf qui est venue me dire qu'elle était très satisfaire de notre service client (okay), un couple qui est venu me féliciter de mon "très joli" stand (super) et une petite vieille qui a claudiqué vers moi sur quinze mètres pour me dire qu'elle venait de s'inscrire pour notre concours sur le stand et qu'elle voulait "féliciter la personne qui a conçu ce questionnaire, parce que je l'ai trouvé très intéressant et en cherchant les réponses j'ai appris plein de choses utiles sur les appareils que vous vendez".

(Ces gens sont fous.)

Bref, comme tu vois, j'étais plutôt occupée, vu que, comme mon titre c'est chargée d’événementiel ET de communication, j'ai dû passer trois semaines de malade à rattraper la semaine que j'avais perdue en me faisant agresser par toute cette gentillesse au salon de l'habitat.

D'autant que les salons, comme en France, sont un truc saisonnier, du coup y'en avait deux petits juste à la suite du grand, il a fallu organiser tout ce bouzin, et évidemment c'est moi qui m'y suis collée.

(Une vague histoire comme quoi "on m'avait engagé pour ça".)

(Soi-disant qu' "on ne paye pas les gens JUSTE à faire des montages photo et organiser des concours sur Facebook".)

(J'hésite à aller aux Prud'Hommes.)

(Nan je déconne.)

(C'est la Nouvelle-Zélande, y'a pas de Prud-Hommes.)

(Par contre y'a genre 2% de chômage à Auckland, du coup quand les gens sont pas contents de leur boulot, ils partent juste en trouver un autre.)

L'autre raison de mon absence, c'est mes cours de maori qui me prennent plus de temps maintenant que ça devient SUPER CHAUD - mais je t'en parlerai plus dans un autre article.

Et la dernière raison, c'est que j'ai enfin reçu mon nouveau PC et que donc je peux enfin jouer à The Witcher 3.


(HAAAN C'TE HAUTE DEEEEF)

Après, je dis "mon nouveau PC", en vrai ça s'est passé comme ça:

- Coucou Cha! J'ai enfin reçu les pièces du PC, je vais pouvoir les monter ce week-end!
- Cool! Du coup je vais pouvoir jouer dessus bientôt?
- Non mais en fait celui-ci est quand même vachement bien, du coup je vais le garder pour moi.
- ....
- Mais je te donne mon vieux PC en échange!

TROP MERCI MEC.


- Bon, au moins j'ai le nouvel écran.
- Ah non mais ça aussi c'est pour moi en fait.


(Il a de la chance d'être mignon, c'est moi qui te le dis.)

Du coup je me suis un peu laissée emporter par le jeu - là je viens d'arriver sur Skellige, j'ai joué genre huit cent heures et je suis seulement niveau 20.

Faut dire aussi que je joue en mode difficile - le bien nommé "Sang, sueur et larmes" - et aussi que j'avais rien piné à la manière dont on gagnait les points d'expérience.

Donc d'abord j'ai passé des jours à tuer des monstres aléatoires dans la forêt, avant de comprendre qu'en fait ça ne me donnait pas de points d'expérience - FAIL numéro 1.

Ensuite j'ai pris toutes les quêtes qui passaient, sans réaliser qu'il y avait un indicateur de "niveau conseillé" pour chaque quête, du coup je me suis bien gentiment jetée dans des quêtes de niveau 30 alors que j'étais niveau 2 et je me suis fait déchiqueter - FAIL numéro 2.

Et comme après j'étais traumatisée de la vie, j'attendais exprès d'avoir un niveau bien supérieur à celui conseillé pour chaque quête, et c'est seulement y'a genre trois jour que Flaxou m'a lancé:

- Au fait, tu sais que si t'es trop haut level pour ta quête, tu gagnes qu'un quart des points d'expérience, non?

NON JE SAVAIS PAS NON.

MAIS MERCI DE M'EN INFORMER MAINTENANT.

(Trou du cul.)

Mais sinon je m'amuse bien, je suis très satisfaite des changements apportés entre le Witcher 3 et les versions précédentes - et je ne parle pas du fait de pouvoir boire des potions pendant le combat (même si, on va pas se leurrer, c'est très chouette) mais surtout du fait que je peux ENFIN faire des quêtes pépère sans que toutes les radasses du coin me tombent sur la gueule pour que je les nique.

(Parce que pour rappel, le Witcher 1 et 2, c'était ça.)

J'apprécie aussi que les options de dialogue qui t'ouvrent la voie au sexe soient beaucoup plus évidentes - non parce que dans le Witcher 1, je disais genre "Bonjour madame" et la meuf me répondait "Oh, sorceleur, vous savez parler aux femmes, hihihi!" et PAF la cinématique de cul et la carte Panini de meuf à poil courbée sur une botte de foin.


(Oooookay.)

Bref, c'est reparti comme en quarante, et je te dis à bientôt pour des histoires d'hôtels hantés et de statues avec des couilles.

(Un teaser tout en magnificence.)

Bisous!

2 commentaires:

  1. Merci à Sarah de t'avoir mis la pression, tu nous manquais!! (oui je parle de moi à la 1ère personne du pluriel, ça fait moins égocentrique il paraît).

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